Collectif d’Autodéfense et de Solidarité en Soutien aux Inculpé.e.s Stéphanois.e.s
Le-Mediatv a sorti hier un reportage sur Hadi, jeune homme syrien éborgné par la police à Saint-Étienne, le 12 janvier 2019, lors de l’acte IX des Gilets jaunes. Ce jour-là, la police nasse, gaze et canarde les manifestant.es à coups de LBD. Hadi, jeune réfugié syrien le paiera de son œil.
Le Cassis, collectif stéphanois contre la répression, change une nouvelle fois (la dernière on espère !) de numéro de téléphone : 0634429236. Enregistrez-le dans votre téléphone, faites tourner un maximum ce message à vos ami.e.s, restez vigilant.e.s et solidaires face à la répression et prenez soin de vous.
Le Cassis (Collectif d’autodéfense et de solidarité en soutien aux inculpé.es stéphanois.es) fait sa rentrée ! Première permanence mardi 29 septembre et tous les derniers mardis du mois, à la Cale de 18 à 20h.
Vous trouverez ici un modèle de lettre pour contester les contraventions pour manifestation non autorisée qui sont distribuées de plus en plus systématiquement dans le cadre du mouvement des gilets jaunes.
Et ça marche !
Le 12 juin dernier, Roberto était arrêté par la Sdat à Saint-Étienne dans le cadre d’une énième opération répressive en Italie à l’encontre du mouvement anarchiste. Incarcéré à Fresnes, puis extradé à la prison de Rebbibia à Rome, il a été récemment transféré à la prison d’Alessandria. Voici sa nouvelle adresse.
Projection-débat autour du film de David Dufresnes le mercredi 9 septembre à 20h30 au Méliès Jean Jaurès, en présence du réalisateur.
Alors que s’accroissent la colère et le mécontentement devant les injustices sociales, de nombreuses manifestations citoyennes sont l’objet d’une répression de plus en plus violente. Un pays qui se tient sage invite des citoyens à approfondir, interroger et confronter leurs points de vue sur l’ordre social et la légitimité de l’usage de la violence par l’État.
Roberto a été arrêté le 12 juin dernier à Saint-Victor-sur-Loire dans le cadre d’une opération anti-terroriste dont l’Italie a le secret : l’opération Bialystok. Cinq personnes avaient été arrêtées simultanément dans le squat Bencivenga à Rome, une personne à Almeria en Espagne et Roberto à Saint-Étienne. Ce dernier est toujours en détention au Centre pénitentiaire de Fresnes (94) et il nous a fait parvenir cette lettre.
Le 12 juin dernier, une énième opération antiterroriste est menée en Italie à l’encontre de la « mouvance anarchiste », à la diligence du parquet de Rome. Cinq personnes sont arrêtées simultanément dans le squat Bencivenga à Rome, une personne à Almeria en Espagne et Roberto à Saint-Étienne. Le petit nom de l’opération est divulgué quelques heures après les arrestations : opération Bialystok. Nous publions un extrait de la lettre de Roberto dans lequel il raconte son arrestation et son transfert à la prison de Fresnes.
L’État d’urgence sanitaire mis en place suite à la pandémie de Coronavirus a imposé d’importantes restrictions de circulation. Le manque de clarté juridique qui entoure ces restrictions soumet les personnes contrôlées à un fort arbitraire policier. Le Collectif d’autodéfense et de solidarité en soutien aux inculpé.es stéphanois.es, lance donc un appel pour témoigner d’éventuelles violences de la part de la Police, recenser les contraventions jugées abusives, s’entraider pour contester les amendes reçues.
Communiqué commun de plusieurs groupes anti-répression en France, dont le CASSIS .
« Depuis le mois de mars on assiste au déploiement d’un arsenal de mesures destiné à enrayer la propagation du covid-19. Bien loin de concerner le seul champ médical, ces mesures impliquent des transformations profondes du fonctionnement des institutions étatiques, et notamment judiciaires. L’état d’urgence sanitaire instaure un État autoritaire, anéantit les droits de la défense et exacerbe le réflexe sécuritaire. »