En janvier 1883, soixante-six anarchistes sont jugés à Lyon dans un grand procès médiatique qui vise à diviser le mouvement ouvrier alors très dynamique. Parmi les inculpés, quatre Stéphanois sont jugés pour avoir diffusé des idées visant à « provoquer à la suspension du travail, à l’abolition du droit de propriété, de la famille, de la patrie, de la religion, et d’avoir ainsi commis un attentat contre la paix publique. » Deuxième partie d’un texte en trois épisodes : Enquête et arrestations, automne 1882.
En annonçant un couvre-feu à 18h sur l’ensemble du territoire, le gouvernement démontre une nouvelle fois sa préférence pour une gestion autoritaire de la crise sanitaire en cours. Pour maintenir les taux de profit d’un capitalisme mortifère, on nous impose une discipline policière au lourd passé guerrier et colonial. Article publié sur le site acta.zone.
Le 12 janvier 2021, la formation restreinte de la CNIL a sanctionné le ministère de l’Intérieur pour avoir utilisé de manière illicite des drones équipés de caméras, notamment pour surveiller le respect des mesures de confinement. Elle enjoint au ministère de cesser tout vol de drone jusqu’à ce qu’un cadre normatif l’autorise.
L’Union Départementale de la Loire CNT avec la coordination #StopLoiSécuritéGlobale et de nombreuses organisations ligériennes appellent à participer à Saint-Étienne, à la « Marche des libertés » pour le retrait des lois "sécurité globale"et contre les autres mesures liberticides le samedi 16 janvier 2021 à 15h, Place Jean Jaurès.
L’existence de cet article ou tribune, je ne sais comment l’appeler, s’est profilée un peu par hasard. Loi sur loi, j’ai voulu ne rien rater pour ne pas me retrouver à ouvrir les yeux un jour sur un présent que je n’aurais pas vu arriver.
Communiqué national de la coordination « StopLoiSecuriteGlobale » appelant à de nouvelles mobilisations en janvier 2021 contre les textes liberticides.
Il ne fait désormais plus aucun doute que le marché de la surveillance est en plein essor. Des sociétés vendent aux États des systèmes d’identification des populations, à des fins de contrôle, pour des marchés se comptant en milliards d’euros. En France, de plus en plus de villes mettent en place des systèmes invasifs, qu’il s’agisse d’ériger des portiques de reconnaissance faciale dans les lycées, de déployer des drones ou de forcer les habitants à s’identifier sur des services en ligne pour interagir avec leur administration.
Par un décret sorti la semaine dernière, le gouvernement vient de s’autoriser à ficher les personnes en fonction de leurs opinions politiques, leurs convictions philosophiques, religieuses ou leur appartenance syndicale. Combien d’entre nous pourraient être fichés selon ces critères ?
En réaction à l’adoption en première lecture de la loi dite de sécurité globale, 4000 personnes se sont rassemblées sur la Place Jean Jaurès ce samedi 28 novembre. Après des prises de parole d’organisations politiques, plusieurs milliers de personnes forment spontanément un cortège déterminé et arpentent les rues stéphanoises.
L’article 24 de la loi Sécurité Globale ne doit pas devenir l’arbre qui cache la forêt d’une politique de fond, au cœur de ce texte, visant à faire passer la surveillance et le contrôle de la population par la police à une nouvelle ère technologique.