Ce samedi 20 février à Paris, le groupuscule d’extrême droite Génération Identitaire organisait une manifestation contre sa dissolution. Un contre rassemblement unitaire antifasciste a été organisé en même temps dans un autre lieu, pour ne pas laisser la rue aux fascistes. Article publié sur paris-luttes.info.
L’année 2021 marquera le 150e anniversaire de la Commune de Paris. Depuis 1871, le souvenir du soulèvement de la population parisienne contre le gouvernement, en pleine guerre contre les États allemands coalisés, n’a cessé d’alimenter l’imaginaire des luttes du monde entier. Symbole de l’aspiration populaire à la justice et à la liberté, défendues les armes à la main, la Commune n’est pas morte.
Après la manifestation antiparlementaire du 6 février 1934, conduite par les ligues d’extrême-droite, un vaste front antisfasciste se construit partout en France. Le 9 février, le Parti communiste appelle à manifester en masse place de la République, réclamant notamment l’arrestation du préfet de police Jean Chiappe et la dissolution des ligues fascistes. Des affrontements violents opposent flics et manifestants : plusieurs ouvriers sont abattus, des centaines sont blessés.
Enquête sur les milieux fascistes et néonazis de la région lyonnaise.
Ce mercredi 20 janvier les personnes enfermées dans les centres de rétention du Mesnil-Amelot et de Vincennes se sont révoltées, deux bâtiments ont brûlé. Depuis plusieurs mois, la situation dans les centres de rétention administrative (CRA, prisons pour sans-papiers) est encore plus pourrie que d’habitude.
Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1986 à Paris, Malik Oussekine, 22 ans, était matraqué à mort dans le hall d’un immeuble parisien où il s’était refugié, par deux policiers « voltigeurs » motocyclistes. Un anniveraire d’autant plus sinistre que les redoutables « voltigeurs », après avoir été interdits à la suite de leur forfait contre Malik Oussekine, ont été officiellement réintroduits en mars 2019. Et ont bien vite renoué avec les pratiques d’alors (lire ici).
À partir du 16 novembre 2020, cinq personnes comparaîtront pendant trois semaines devant la cour d’assises de Pontoise. Les faits qui leur sont reprochés se seraient déroulés au cours des révoltes qui ont éclaté suite à la mort d’Adama Traoré dans les mains des gendarmes fin juillet 2016. Contribution contre une vengeance d’État programmée. Article publié par le journal l’Envolée sur le blog de Mediapart.
Olivio, 28 ans, est décédé à Poissy dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 octobre, tué par des tirs policiers. Le récit initial de l’équipage de la BAC n’a pas été conforté par l’enquête de l’IGPN (inspection générale de la police nationale).
Ce jour-là, des dizaines d’Algériens ont été noyés dans la Seine ou massacrés par la police française à Paris. C’est un devoir de justice de ne pas l’oublier.
Le 17 octobre 1961 alors que la guerre d’Algérie touche à sa fin, le FLN appelle à une manifestation pacifique dans les rues de Paris pour dénoncer le couvre-feu raciste imposé quelques jours plus tôt aux Algériens et par extension à tous les Maghrébins. Cette manifestation rassemble environ 30 000 personnes.
Le 11 juin 2009, Ali Ziri, 69 ans, est décédé asphyxié, quelques heures après son interpellation par la police nationale lors d’un contrôle routier à Argenteuil.
Un collectif Vérité et justice pour Ali Ziri s’est constitué pour faire éclater la vérité dans cette affaire de violence policière.